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jeudi 30 juin 2022
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"Nous sommes en pannes de brèves ou anecdotes pour l’instant. Si vous en trouvez lors de vos recherches ou lecture, n’hésitez pas à les faire parvenir, nous les publierons prochainement.
Aujourd’hui 20 prairial de l’an II de la République française une et indivisible, à la réquisition du citoyen Claude Philippon agent national de la commune de Romain durphé qui nous a dit que la citoyenne Jeanne Balerain fille cuisinière dans le temps à Benoit Guillot ci-devant curé de la commune de Romain durphé laquelle Jeanne Barlerain fille à jacques Barlerain et à Jacqueline Vallas demeurante actuellement chè son père au lieu de labouré commune de Montmarat ,que la dite Barlerain venant de chès elle allant à la commune de Romain durphé a été rencontrée par differentes femmes de la dite commune dans (...)
Au mois de septembre 1719 je fus nommé et pris possession de la cure de Saint Hilaire. je fis dresser verbal de la totale ruine du presbytaire qui étoit tout découvert et qui avoit pour tout appartement une chambre haute sans plancher, ni portes ni fenestres - à coté de cette chambre on y mettoit du foin et en bas il y avoit deux petites écuries de chèvres de la hauteur seulement de quatre pieds.
je ne pus m’en prendre aux héritiers de mon prédécesseur pour les réparations, puisqu’il étoit presqu’en aussi mauvais état lorsqu’il en prit possession, dont il avait aussi fait dresser procès-verbal.
je (...)
Voici un extrait des cahiers tenus par Madame Bonnard bourgeoise du XVIIIè s à Saint-Maurice-sur-Loire. (déposés à la médiathèque de Roanne ) :
« En 1720 on vit une clarté extraordinaire la veille du dimanche des brandons, dès les 4, 5 heures du soir jusqu’à minuit ; on ouït même en quelques endroits les oiseaux chanter sur les 10 heures du soir.
La même année la peste estoit à Marseille, à Aix en Provence et à Toulon. L’on ferma les portes des villes. Il fallait des billets de santé pour entrer dans Roanne.
Dans les premiers jours d’avril 1731, une maladie contagieuse fit soudain son apparition à Roanne. (...)
François GRANGIER, curé de la paroisse de Saint-Haon-le-Vieux au début du XVIIè siècle, a laissé des registres témoignant de façon très imagée de la vie du village.
En voici 2 extraits :
« Le dimanche après la messe fête de Marie d’Août 1615, il s’est fait bataille sur la place publique car ceux d’Ambierle ont voulu faire les mauvais.
Toutefois, ils ont bien été repoussés, le vicaire Messire Symon GRYVEL s’était emparé du gros bâton de la Croix avec lequel il faisait beaucoup de chemin. Il y en eut des blessés de part et d’autre. Néanmoins incontinent remis, personne ne s’est plaint à la justice ».
« En 1612, (...)
« Le 19 janvier 1794 eut lieu une fête de la Raison, où fut mise à l’honneur une femme au destin quasi symbolique : Catherine TACHON. Née dans une communauté agricole familiale à ST RIRAND en 1700, elle vécut sa jeunesse dans la vallée de la Tâche, eut 12 enfants, avant de connaître une vieillesse exaltée dans le bourg de Renaison, où les esprits s’échauffaient aux idées nouvelles.
A 94 ans, elle présida les fêtes révolutionnaires comme déesse de la Raison et reçut de la Convention Nationale, une pension exceptionnelle de 500 livres. Les obscurs laboureurs des montagnes deviennent ainsi les premiers (...)
Le 24 décembre 1864, à Chérier, fut tué un loup dans des circonstances rapportées par Le Nouvel Echo de la Loire :
Un fermier et sa femme qui ramassaient du bois dans un taillis furent tirés de leur occupation par un bruit de lutte entre chiens.
Ils se précipitèrent pour délivrer leur fidèle compagnon. Quelle ne fut pas leur surprise d’assister à une bagarre entre chien et loup !
Les deux bêtes roulèrent au fond d’un ravin. Dans cette chute « le loup se trouva pris entre deux grognons » sous le chien et put être tué. Il pesait 36 kg.
On le promena dans toutes les maisons et on en recueillit 30 à 40 (...)
Au lieu dit le Four à Arcon, se déroulèrent des faits tragiques en novembre 1839.
Annette DUFOUR, avec la complicité de son beau-frère Claude BOUFFARON, tira deux coups de fusil sur son père qui mourut une semaine plus tard.
Jugée et condamnée en 1840 aux assises de MONTBRISON, elle fut exécutée à ST HAON le CHATEL, et son beau-frère condamné avec des circonstances atténuantes aux travaux forcés à perpétuité (à Belle Ile sur Mer d’après l’acte de mariage de sa fille en 1868).
transmis par Françoise ZOTOS-FORGE de CdR
Extrait du journal champêtre d’Édith HOLDEN notes de « la vie rustique - sous le règne d’Édouard VII »
Janvier du nom du dieu Janus, dieu à deux têtes, une tête tournée vers le passé, une tête tournée vers l’avenir
Février de Februare, mot latin signifiant purifier ou fébruales, fêtes romaines de la purifiction qui se célébraient au cours des derniers jours de ce mois.
Mars ce mois était le premier dans l’année romaine, suivant le calendrier ecclésiastique anglais appliqué jusqu’en 1752
Avril du mot grec qui signifie « ouvrir ». Dans les pays d’Europe, le premier est réservé aux farces, en France c’est le poisson (...)
"Le 10 mars 1773, dit le registre (Ferrières sur Sichon), le cimetière fut interdit à cause d’une bataille d’enfants survenue à la sortie du catéchisme, mais avant la réconciliation il le fut derechef par une dispute plus sanglante qui eut lieu entre Rollet dragon, Marie Laurent Jacques Bigay et Philippe Laurent, tous habitants de ce bourg. En punition de leur crime, les délinquants furent condamnés à rétablir le mur du champs des morts qu’ils avaient probablement dégradé. On ne voit pas bien ce que venait faire ici Marie Laurent, il faut avoir un fameux toupet pour s’attaquer à un dragon du roi, (...)